Le Centre Médical Traditionnel «
NSANGA LUBANGU »
Première publication: 28 mars, 2003MAWEJA DINA TSHITSHIA
Inventeur de la technique
de diagnostic des maladies à partir de la salive
Fondateur du Centre Médical Traditionnel NSANGA LUBANGU
Q/ : Qu'est-ce que Nsanga Lubangu ?
R/ : Le Centre Médical Traditionnel « NSANGA LUBANGU » est une entreprise qui oeuvre
dans le domaine médical et des recherches scientifiques .
Son point de départ en est la technique de diagnostic des maladies à partir de la salive
et de la thérapie par les soins naturels .
Q/ : Quelle est l'origine de cette technique ?
R/ : Le Fondateur du Centre est un fils de ce pays ; il s'agit de KABUYA MAWEJA DINA
TSHITSHIA . Il est l'inventeur de la technique que nous appelons Mawejarisation . Il a mis
au point la gamme des produits pharmaceutiques que nous utilisons à ce jour .
Comme tous les inventeurs , il avait le soucis et la préoccupation de soulager l'homme de
ses misères physiques et morales . Mais , il voulait y parvenir par des moyens simples et
efficaces , accessibles à tous et surtout basés sur nos produits locaux .
C'est ainsi que nous avons aujourd'hui le fruit de ses nombreuses recherches dans le
domaine médical .
Q/ : Nsanga Lubangu est un terme luba . Est-ce que cela signifie que la technique
est destinée seulement au peuple luba ?
R/ : D'un point de vue culturel , Nsanga Lubangu est un point géographique situé par les
uns dans le Katanga , par d'autres dans le Kasaï . Il serait donc le lieu d'où seraient
parties toutes les branches claniques qui constituent aujourd'hui le peuple bantou .
Mais en fait , nous autres du Centre considérons Nsanga Lubangu comme étant une
première personne de la lignée de tous les peuples , un ancêtre commun et originel .
Voilà pourquoi nous nous voyons dans cette nation comme chez soi partout où nous sommes
les frères des Yaka , des Kongo , des Nande , des Tshokwe , des Bangala , des Lunda , etc
.
Nous ne sommes pas tribalistes et notre travail n'a pas de frontière .
Q/ : En quoi consiste exactement la technique ?
R/ : La Mawejarisation est donc une technique médicale traditionnelle qui allie les
procédés modernes et scientifiques ; elle se subdivise en deux grandes parties : le
diagnostic , d'abord , et la thérapie , ensuite .
NSANGA LUBANGU ET SON INTEGRATION
DANS LES SOINS DE SANTE PRIMAIRE
Q/ Quels sont les rapports de Nsanga Lubangu avec
les soins de santé primaire ?
R/ : En cette fin de siècle, la majorité de la population de nos pays ne bénéficie pas
encore de soins dignes de ce nom. Est~ce parce que nos populations sont plus proches de la
nature ? Il faut croire que oui, car la présence de la médecine traditionnelle est plus
vivace que jamais. Cela est significatif ! Kabuya Maweja, le Fondateur et Inventeur a tenu
compte de cela dans ses recherches et découvertes : notre matériel de diagnostic et de
soins n'est pas encombrant, notre matériel didactique est mis à la disposition de tout
le monde; nous tenons des statistiques comparatives qui sont enrichissantes.
De ce qui précède, l'intégration de la Mawejarisation dans les soins de santé primaire
va de soi, car nous pouvons grandement contribuer à la couverture sanitaire de notre
pays.
Q/ Pourquoi la salive ? Et que dire des contaminations par cette voie ?
R/ : Les examens de laboratoire servent à connaître l'état de santé d'un individu et
cela nécessite un échantillon du corps humain. En ce qui nous concerne, c'est uniquement
la salive car elle se suffit à elle- même. Les précautions d'usage sont respectées
lors du prélèvement. La stérilisation des cuillères et lames intervient. Dans la
Mawejarisation, la salive est le seul échantillon du corps humain, car elle est la soeur
jumelle du plasma sanguin : ils ont en commun des éléments chimiques tels que le chlore,
le magnésium, le potassium, le phosphore, etc. ..
La salive n'est pas un vecteur de maladies à proprement parlé, parce que c'est un milieu
acide. Sauf, si elle est fraîchement mélangée à des expectorations ou à du sang
souillé.
Voyez les mamans qui frottent une blessure ou une brûlure de leur enfant avec de la
salive. C'est un geste empirique qui permet de cicatriser plus rapidement, car la salive
est un milieu antibiotique.
Q/ Nous sommes déjà habitués au microscope. Comment votre appareil peut-il
servir alors qu'il n'a que deux miroirs ?
R/ : La nouveauté dans la procédure de la Mawejarisation est l'observation dans la
salive séchée de petites figures géométriques en relation avec les maladies. Ces
dessins sont visibles à l'oeil nu. Voilà pourquoi nous appelons notre appareil un
détecteur . Bien que muni de miroirs aussi, le microscope est doté en plus de ce qu'on
appelle des lentilles grossissantes pour observer des images ou mieux des êtres vivants
jusqu'à plus de 10.000 fois leur taille réelle. Or, nous cherchons à observer des
dessins et non des microbes. Donc, le détecteur va entrer aussi dans les habitudes.
Q/ : Pourriez-vous expliquer comment les microbes peuvent être éliminés avec
les ndakala, pondu, arachides, ananas, toutes ces choses que nous mangeons pour apaiser la
faim ?
R/ : Ce n'est un secret pour personne que le corps humain est un véritable laboratoire
chimique dont la faim est une réaction : c'est la réclamation par l'organisme
d'éléments énergétiques tels que les glucides, protéines, lipides, vitamines,
protides, acides aminés, sels minéraux, et d'autres .
Tout organisme dépense de l'énergie pour ses activités de marche, de lecture, de
travail, de réflexion, de lutte contre les invasions microbiennes , aussi .
Les microbes des maladies sont comme des parasites qui détournent ces éléments
énergétiques à leur seul profit .
Les formules de nos produits offrent les combinaisons pour rentabiliser l'organisme en ces
éléments .
Vous trouverez dans les ndakala des sels minéraux et des protéines ; dans le pondu de la
vitamine C ; dans les arachides des protéines ; dans les ananas du fer ; et ainsi de
suite .
Or, nos contrées abondent de ces ingrédients !
Nous nous servons dans la nature pour offrir des produits naturels et efficaces .
Tel a été le but des recherches : notre intervention est donc appropriée même dans les
coins les plus reculés de notre pays .
Q/ : Pourquoi devrait-on faire confiance à NSANGA LUBANGU ?
R/ : Pour cinq raisons principales :
- Nous respectons la dignité de la personne humaine;
- Les formules de notre technique ne sont pas mystérieuses,car elles
sont issues de la Chimie, de la Physique, des Mathématiques;
- Nos produits donnent la bonne santé à partir d'un examen
général;
- Nos produits sont naturels;
- Enfin, ceux qui ont vécu l'expérience peuvent en faire un
témoignage.
NSANGA LUBANGU ET LE DOMAINE DES INVENTIONS
Q/ : La technique que vous utilisez a pour
point de départ une invention qui a obtenu des brevets nationaux, que l'Organisation
Internationale de la propriété Intellectuelle (OMPI) a récompensé d'une médaille d'Or
en tant que meilleure invention au Salon International des Inventions de Genève en 1990.
En quoi consiste donc l'invention chez Nsanga Lubangu ?
R/ : Quelques précisions d'abord pour une meilleure compréhension: il y a des
inventions, des découvertes et des innovations. Tous cela est le résultat de profondes
réflexions.
L'invention est une nouvelle chose qui provient de la combinaison de deux choses
distinctes l'une de l'autre mais qui en possède des traits caractéristiques. En d'autres
termes, c'est la création d'une chose nouvelle à partir de ce qui existe déjà.
Quant à la découverte, c'est la mise en évidence d'une chose qui était méconnue
jusqu'alors mais qui existait déjà.
L'innovation, par contre, est le changement qui est apporté dans une procédure ou une
technique.
Sous ce nouvel éclairage, Nsanga Lubangu est concerné par tous ces aspects;
- l'invention est le système de détection des maladies avec
l'appareil détecteur Ntandula qui utilise juste deux miroirs ordinaires, en se basant sur
la loi de la réflexion en physique;
- la découverte est le choix de la salive comme seul échantillon pour
poser un diagnostic général et de petits dessins qui y
sont contenus;
- l'innovation est le fait de poser d'abord le diagnostic para clinique
( l'examen de laboratoire ) avant d'écouter les plaintes du
malade.
Q/ : Le domaine des inventions et son importance ne sont pas toujours bien compris
dans la population qui y accorde un intérêt moindre. Particulièrement dans nos pays.
Qu'en dites-vous ?
R/ : C'est un vice de formation auquel, heureusement, les gouvernements des états
africains commencent à remédier .
Voyez le nombre croissant de salons des inventions qui fleurissent de part le continent :
en Zambie, en Angola, au Burkina Faso, au Congo/Brazza, en Côte d'Ivoire, et chez nous.
Il est un fait que l'O.M.P.I. n'est pas vraiment étrangère à cet état de chose: il
existe pourtant des associations des inventeurs dans nos pays africains; mais qui ne
jouissent pas encore de suffisamment de considération. Cependant, nos populations doivent
saisir l'importance des inventions : ce sont elles qui donnent l'impulsion du
développement communautaire, elles sont une des caractéristiques qui appartiennent aux
civilisations développées et puis elles manifestent l'activité de l'intelligence d'un
peuple, d'une nation. Leur vulgarisation est encore trop négligée chez nous .
Q/ : Inventer n'est pas une faculté donnée à tout le monde ?
R/ : Notre pays est très riche, même en esprit créatif, mais il ne faut pas se faire de
fausses idées sur les inventions et leur monde.
Elles ne sont pas toutes révolutionnaires et elles ne procurent pas nécessairement la
fortune en millions à son inventeur . Rappelez-vous qu'il existe des inventions, des
découvertes et des innovations. Cela s'applique à tous les domaines de la vie . Il faut
savoir se fixer un objectif et mettre tout en oeuvre pour aller jusqu'au bout de son
action,du programme que l'on s'est tracé, ne pas se décourager ou abandonner avant
d'avoir atteint le but.
Quelques rares personnes innovent !
Certains peuvent inventer ; beaucoup font des découvertes .
Tout le monde est concerné !
Q/ : Le monde des inventions est un cercle un peu fermé, dans lequel la méfiance
règne car on y trouve des escrocs de tous genres. De nombreux inventeurs en ont été les
victimes malheureuses dans le passé. Ceci peut-il expliquer le manque d'intérêt de la
population pour le monde des inventions ?
R/ : Les inventions sont encore et toujours dénigrées parce que leur développement met
en péril des intérêts financiers énormes.
Pourtant, notre législation en la matière des inventions est très claire, mais elle
manque de vulgarisation. Certains groupes continuent à entretenir la confusion en voulant
faire passer le message de l'invention comme étant égale à la sorcellerie: ils
préservent leurs gains ! Tous ceux qui ont des idées d'invention doivent mener les
démarches pour l'obtention d'un brevet. Le dépôt d'une demande de brevet est déjà
l'acquisition de la protection intellectuelle de l'idée. Bien entendu, il y a des frais
à payer. Le possesseur du brevet pourra l'exploiter comme bon lui semble: monter une
entreprise, chercher des financements, vendre des licences d'exploitation, etc. On peut
tout aussi bien chercher à obtenir le brevet international, participer à différents
salons des inventions.
Notre association des inventeurs , dirigée par KABASELE MUAMBA peut grandement épauler
ses membres et les guider à leur avantage.
Q/ Comment la confiance pourrait-elle être retrouvée après tout cela ?
R/ : Notre pays est soumis à de fortes secousses dans tous les domaines , principalement
du fait de l'aliénation .
Une lutte terrible est engagée contre l'esprit de l'acculturation et du non
développement , de l'ignorance , donc de l'aliénation !
Nous devons croire que l'avenir sera différent. Le développement d'une nation ne dépend
pas uniquement des autorités politiques et administratives, quoique ce sont elles qui
impriment le rythme : tout le monde est concerné. Comment peut-on comprendre que des
petits pays dans le monde exhibent des dépôts de demande de brevet qui atteignent des
chiffres étonnants: plus de 1000 voire 5.000 par année ! Alors que notre population a
déjà fait montre de ses capacités inventives .
Nous profitons pour lancer un appel à nos responsables, à tous les niveaux, politique,
économique, administratif: la reconstruction de notre pays passe aussi par la protection
intellectuelle de nos inventions et des inventeurs. Ces derniers se sentent orphelins et
négligés , alors qu'ils constituent le fer de lance du développement de toutes les
nations hautement technologiques aujourd'hui.